Est-ce un simple sentiment ou une réalité ? Pour une fois, il nous semble que nous croisons plus de piétons que de voitures dans Grigny. Est-ce un changement de cap ? Seule l’avenir nous le dira, ne soyons pas des Nostradamus du Rhône, mais profitons.
Ce confinement est concomitant avec l’explosion printanière de la Nature. La qualité de l’air reste bonne chacun peut s’en apercevoir, les capteurs de l’ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, jour après jour, le confirment. La moindre présence de l’Homme, de la voiture, de la pollution laisse plus d’espace pour la Nature et les insectes. Les parcs et jardins, fermés, moins tondus et moins piétinés, offrent plus de liberté à la faune. Nos hôtels à insectes sont investis par de nombreuses espèces aux quatre coins de la ville. Petit à petit, la biodiversité reprend sa place.
L’écopastoralisme prend sa place

Dans nos parcs, nous poursuivons l’entretien naturel avec l’éco-pâturage. Les moutons du parc du Rhône ont effectué leur transhumance sur le plateau Bel-Air. Ils ont pris leur quartier de printemps dans une prairie communale.

Les berges du Rhône, en partenariat avec le SMIRIL, accueillent six vaches irlandaises cette année contre deux les années précédentes. L’expérience est là encore concluante et ravira les grands comme les petits, lors des premières balades.

Enfin, le défrichage du « jardin du curé » s’effectue depuis quelques jours avec deux moutons et une chèvre. Ainsi en plein cœur de ville, l’éco-pâturage s’installe.

Les arbres du plan Canopée, la ville zéro phyto, le plan biodiversité, l’éco-pâturage, des bâtiments éco-rénovés, des cours de récréation où le goudron laisse la place à des espaces verts, etc …, tous ces signes ne trompent pas. La ville est en transition.

La crise ne nous fait pas changer de stratégie, nous construisons la ville résiliente et durable. Il faut du temps, nous le prenons … Petit à petit, confinement ou pas, Grigny évolue
